C'est discutable, car à leur base se trouve en effet l'hypothèse que les forces de viscosités dépendent linéairement des dérivées premières de la vitesse.
Cette hypothèse est acceptable en régime permanent, pour des petites vitesses. Ceci du aux approximations opérées.
Qu'en est-il alors si les gradients de vitesses sont élevés, et que les particules subissent des accélérations ?
2 commentaires:
On parle laors de fluide non-newtonien. L'écoulement d'un tel fluide est aussi décrit fidèlement par les équation de NS (instationnaires).
Jeremie.
Judicieuse remarque. Il est vrai que les modèles sont constament améliorés, tant mathématiquement que dans leur simulation.
Il est donc aussi vrai que que maintenant, ce chaos structurellement présente dans ces fluides, aussi newtoniens soient ils, est de mieux en mieux approché.
Mais on fait toujours des approximations, qui ne représentent jamais la réalité. Peut être l'erreur diminue dans les approximations, mais elle ne sera jamais nulle. Même si on arrive à trouver des dépendances (quadratiques) avec les dérives secondes (l'accélération!), il y aura encore un Delta entre les modèles et la réalité. Au moins on est sur que les maths sont un domaine pérenne ;).
Je me permets donc d'émettre un doute certain sur le "fidèlement". Bien que je l'admets, ils sont fins les modèles maintenant (j'extrapole depuis ce que je connais).
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